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Burn out
Le burn out a été conceptualisé par le psychiatre américain Freudenberger à la fin des années septante. C'est en quelque sorte une revisite du syndrome général d'adaptation dans lequel le sujet n'a plus les ressources pour pouvoir faire face aux attentes et exigences de l'environnement.
Le terme « burn-out » vient de l’anglais et signifie littéralement « se consumer». Il le définit comme "un état de fatigue ou de frustration résultant du dévouement à une cause, à un mode de vie ou à une relation qui n’a pas donné les bénéfices escomptés ». Si cette « surchauffe » désignait au départ essentiellement les professions médicales et de la santé mentale, elle touche aujourd’hui toutes les professions, on évoque même le burn-out familial !
Surcharge, competition, productivité, flexibilité… toujours plus, toujours mieux, toujours plus vite, voilà quelques ingrédients amenant à la surchauffe !
Le burn-out est un processus qui ne s’installe pas du jour au lendemain, il s’écoule en moyenne plus de six mois entre les premiers symptomes et le moment où l’on craque. Fatigue de plus en plus significative, changement de comportements (impatience, irritabilité, cynisme,etc.), diminution du sentiment d’efficacité personnelle(sentiment de ne plus être à la hauteur, d’incompétence, auto-dévalorisation,etc.) sont les trois dimensions du burn-out.
Le traitement du burn out qui est de loin à privilégier est la prévention puisque ce sérieux problème de santé mentale s'installe de manière insidieuse et indolore.
Lorsque les symptômes sont trop avancés, le traitement visera à:
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Organiser une période de récupération physique, émotionnelle et mentale.
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Prendre la décision de changer sa réaction face à l'activité ayant conduit à l'épuisement ou changer d'environnement ou d'activité.
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Planifier et préparer le retour progressif à l'activité.
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Maintenir un follow up de manière à prévenir les risques de rechute.